Nubienne N’DA, Reine de l’Odyssée Calebasse Création

« D’ici et d’ailleurs, multiple pluriel mais découvrez-moi au singulier ». Nubienne N’Da 

Qui est ce visage, ce sourire qui illumine l’odyssée de Calebasse Créations. A elle seule c’est tout un monde, un univers insondable en singulier et pluriel. De tous nos voyages, elle a été présente, avec elle nous avons traversé le temps, découvert les collections, offert les évènements pour aboutir à la consécration de notre aventure. 

Calebasse Créations veut rendre hommage à cette Reine des Afriques, Reine des valeurs et de tradition , Reine des univers multiples, amazone courageuse. 

Qui est-elle? 

La raconter relève d’un exploit tant il y’a de chose à dire et à taire, à crier ou murmurer, tant elle est insaisissable et accessible, originale et authentique. 

On peut la résumer comme ceci, une énigme, une histoire, une générosité, une  force. La nature et les symboles s’accordent à sa personnalité. C’est avec des concepts et symboles qu’elle se laisse écrire le mieux et représenter par les valeurs liberté, solidarité, culture et beauté. 

Comme le vent, elle est libre de toutes chaînes, libre de voguer où son esprit la guide.  

Comme cet oiseau mythique du peuple akan aux ailes déployés, le SANKOFA, composé de « SAN » (retourne), « KO » (va), « FA » (ramène),  elle retourne dans le passé pour s’ancrer dans le présent et se projeter dans le futur . 

Comme une Gardienne des traditions, elle veille sur les valeurs et les richesses du pays baoulé en magnifiant et se nourrissant de la sagesse des anciens. 

Comme le terreau fécond de création et de créativité, Elle est tour à tour mère de deux admirables filles, femme battante (responsable administrative, chroniqueuse, traiteur, conceptrice d’un spiritueux local), femme de cœur (contribution et élaboration de projets locaux), femme de culture et de lettres 

Comme la muse, elle est inspirante, elle fait vibrer les pinceaux et danser les mots. 

Ce qui fait la force de notre héroïne, c’est la part de mystère qui l’entoure, une énergie secrète, son visage qui reflète l’intériorité et la sérénité, une stature noble et le port altier d’une reine. Tantôt aux allures de princesse Akan, drapée dans de magnifiques pagnes tissés ou égérie d’une marque de vêtement ivoirienne, elle « shine », son corps devient le support vivant de l’histoire et l’accord parfait de la modernité. Sa peau ébène peinte de motifs traditionnels ou artistiques. Le soin accordé au maquillage de son corps lui assure cette aura qui attise curiosité et admiration. A travers elle, ce sont les codes esthétiques et artistiques qui sont revisités, pour elle la femme ivoirienne ou africaine peut être moderne tout en gardant ses valeurs traditionnelles. 

Elle naît Adjoua, c’est-à-dire un vendredi (coutume Akan où chaque jour est associé à un prénom traditionnel), mais hérite du patronyme Amoin de sa grand-mère qui vient de rejoindre le monde des invisibles. Signe du destin ou coïncidence, ainsi commence l’épopée de notre Reine.  

Edith Amoin N’Da voit le jour, un vendredi à Toumodi (Ville située au centre de la Côte d’Ivoire). Elle partage son enfance entre Yamoussokro et Toumodi où elle grandit avec des valeurs ivoiriennes et belges. C’est au hasard d’un casting, une rencontre et le clap fait vibrer son être tout entier. Elle devient Nubienne N’Da, berceau des Afriques, monde de rencontre multiculturel, tableau impressionniste vivant de toute la mosaïque de femmes qu’elle incarne. 

Elle renaît sous le feu des projecteurs, elle se métamorphose et exorcise l’indicible mais aussi sa timidité. Son parcours traversé par la multiculturalité, la joie d’être mère mais aussi les vicissitudes de la vie, lui donne ce « on ne sait quoi » de particulier, de mystérieux. Elle ne peut rester dans l’ombre tant elle éblouit par son originalité, son esprit critique, sa facilité à passer d’un univers et à un autre monde.  C’est devant l’objectif qu’elle se raconte le mieux, avec pudeur et élégance elle se découvre et se couvre. 

Cette renaissance  signifie s’assumer et assumer ses cheveux crépus poivre et sel, son identité multiculturelle, sa tradition, sa modernité, sa fierté de s’enfoncer dans la forêt sacrée à la recherche des plantes miracles, son bonheur de s’entourer des ancêtres, d’écouter la sagesse des anciens et se laisser porter  entre leurs mains bienveillantes. Sakassou (Royaume du pays baoulé) qu’elle découvre à la mort de sa mère est cette terre qui a vu naître ses ailleurs.  

Désormais, elle devient Ambassadrice  et emblème cultuels de cet héritage unique et multiple à la fois, un hymne au patrimoine afro-occidental. Le look se peaufine et s’affine, Nubienne N’Da rayonne par sa différence.  

Son rêve est de parcourir l’Afrique de fond en comble pour explorer et faire découvrir les trésors qu’elle recèle en terme humain, de valeurs morales, de l’art…toutes ses richesses de singularité et d’unité.  

Se parer le corps de symbole en kaolin, est le cœur de cet accomplissement, la fresque de son identité, l’éclat de son audace qui la pousse à aller vers un autre, vers  l’essentiel, vers l’autre, à s’affirmer comme maillon d’une chaîne communautaire. Dans sa différence,  elle revêt toutes les facettes d’une identité féminine, artistique et culturelle. C’est Nubienne N’Da, celle qui revendique haut et fort que l’ethnicité, n’est pas une valeur relative ou caricaturale de l’Afrique mais une identité propre à chaque peuple. 

Par son sourire, Notre Reine veut raconter et rassurer toutes les femmes, par son regard observant avec acuité un ailleurs, elle nous invite à explorer la terre et ses cultures pour mieux se découvrir et atteindre un monde commun. Nubienne N’Da invite à Etre, à se construire, à savoir dire non et assumer sa liberté. 

Elle emprunte cette phrase qui lui va si bien à la chanteuse de Trinidad et Tobago, Calypso Rose:  « Je suis morte et je suis revenue. Dieu m’a ramenée à la vie. Pour amener de la joie, de la paix et de l’harmonie à tout le monde entier ». 

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